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31 août 2010 2 31 /08 /août /2010 13:15

Se dessine le visage d’un nouveau monde avec les traits d’un président noir, avec une bouche assoiffée de liquidités, des mains crispées aux manettes de l’économie, et un regard vide vers l’avenir….

Ce portrait robot est bien celui de notre triste réalité qui se regarde les yeux fermés.
Ceci a fait naître une si grande culpabilité et colère collective que chacun cherche à faire entrer l’accusé. Mais les accusés sont bien trop nombreux à la porte pour comparaître au procès.
Qui est coupable ? Quelles sont les victimes ?
Tel un scénario de Cluedo, les plus grands économistes et chercheurs veulent savoir quand ? comment ? où et qui ?
Le problème c’est que tout le monde était dans le jeu mais personne n’avait les mêmes cartes.
Certains avaient les bons jeux, d’autres les mauvaises cartes avec des échanges à l’échelle internationale, telle que la pratique du carry trade.
Cette économie casino aux allures de « Las Degas » a laissé plus d’un sur le tapis.

La suite de la partie s’est déroulée aujourd’hui autour du G20 à Washington pour établir une réforme globale de la finance.
Mais les intérêts des participants étaient bien trop différents pour espérer voir une issue favorable. Chacun rentre chez soi et ferme sa porte alors que la ruée vers l’or avait laissé la porte ouverte à tous motivés par un but commun: gagner de l’argent et toujours plus d’argent.

Histoire nouvelle ? ou refrain de notre histoire ?
En effet, cette cérémonie aux allures de Bretton Woods (1944) marque le retour d’un débat vieux comme le monde : préparer un système monétaire mondial avec des règles strictes communes.
Mais beaucoup d’espoir grandit dans le cœur de chacun avec cette conférence historique mais aussi et surtout avec la nomination de Barack Obama au commande de l’empire noyé dans les bulles spéculatives de la crise.

Les étoiles du drapeau multicolore se reflètent dans les yeux des américains qui voient en lui le héro des temps modernes. L’avenir en rose, c’est le slogan chanté à son effigie.
On voit en lui un mélange de Martin Luther King, un zeste de l’abbé Pierre, un dalaï-lama qui aurait réussi dans la Chine, un Gandhi plus athlétique et surtout un Roosevelt élu pour sortir le pays de la crise financière (crise de 1929).
Son berceau Melting pot, son CV labellisé Harvard, et son « audace d’espérer » ont convaincu et plu mais il y a du pain sur la planche !!! Un seul homme: non, un monde discipliné et unanime sur de bonnes pratiques financières et mesures sociales: oui.
En espérant que le rouge reste l’une des couleurs du drapeau américain et non celle de l’économie flinguée.

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